Le monde fait face actuellement à un défi majeur : le Covid-19, communément appelé Coronavirus. L’épidémie est partie de la ville chinoise de Wuhan en décembre 2019, s'est répandu à d’autres villes de l’Empire du Milieu pour aujourd’hui, atteindre plus d’une soixantaine de pays des cinq continents. À ce jour, près de 90 000 personnes ont été touchées dont environ 3 000 morts. L’un des derniers pays à être touché par la maladie est la République Dominicaine, avec laquelle nous partageons l’île d’Haïti. En effet, les autorités dominicaines viennent d'annoncer un premier cas, un touriste de nationalité italienne de 62 ans.
Cette situation devrait conduire nos dirigeants politique à prendre des décisions importantes pour protéger notre population face à cette menace qui est à nos portes sachant qu’en tout état de cause, Haïti n’est pas prête à faire face au Covid-19 vu l’état désastreux de nos hôpitaux publics et privés. Haïti est donc un terrain propice pour la propagation d'une telle épidémie.
La priorité devrait être aujourd’hui la prévention c'est-à-dire tout mettre en œuvre pour empêcher l’entrée du virus dans notre pays en renforçant les contrôles aux frontières notamment avec la Dominicanie qui représente, pour l’instant, la plus grande menace pour nous en raison du mouvement important de population qui existe entre les deux pays ainsi que l’intensité des activités commerciales. Outre le fait que tous les individus, Haïtiens ou étrangers, venant d’un pays touchés par le Coronavirus devraient être contrôlés dans nos aéroports, le gouvernement devrait également prendre des mesures plus strictes pour protéger la population.
Chaque semaine ont lieu à plusieurs endroits de la frontière haïtiano-dominicaine des marchés dits binationaux dont celui de Ouanaminthe-Dajabón, dans le département du Nord-est. Ces rassemblements sont le point de rencontre d'une multitude de vendeurs et d’acheteurs Haïtiens et Dominicains. Face à la présence de l’épidémie chez nos voisins de l'Est et son caractère très contagieux, une décision de bon sens serait la fermeture temporaire de ces marchés. En effet, le risque de propagation augmente avec de tels rassemblements, ce qu’a compris la Suisse qui a interdit les rassemblements dépassant 1 000 personnes. La France, de son côté, vient d'interdire tout rassemblement de plus de 5 000 individus.
Quant à la frontière terrestre avec la Dominicanie, longue de 375 kilomètres, des mesures devraient être prises également. Le long de cette frontière, sont installés de points de passage officiels à Ouanaminthe, à Belladère, à Malpasse ou encore à Anse-à-Pitre. La ligne frontalière est aussi parsemée de plusieurs dizaines de points de passage non-officiels sur lesquels les gouvernements haïtien et dominicain ont peu de contrôle. Les douanes à la frontière devraient faire l'objet des mêmes mesures que les aéroports. Quant aux points de passage clandestins, il est plus difficile de les contrôler complètement. Néanmoins, il ne serait pas inutile d'intervenir sur ces points en envoyant des fonctionnaires de police patrouiller dans ces zones. Car, ce qui importe avant tout, c'est protéger nos compatriotes face à ce fléau qui serait terrible pour notre pays.
Cette situation devrait conduire nos dirigeants politique à prendre des décisions importantes pour protéger notre population face à cette menace qui est à nos portes sachant qu’en tout état de cause, Haïti n’est pas prête à faire face au Covid-19 vu l’état désastreux de nos hôpitaux publics et privés. Haïti est donc un terrain propice pour la propagation d'une telle épidémie.
La priorité devrait être aujourd’hui la prévention c'est-à-dire tout mettre en œuvre pour empêcher l’entrée du virus dans notre pays en renforçant les contrôles aux frontières notamment avec la Dominicanie qui représente, pour l’instant, la plus grande menace pour nous en raison du mouvement important de population qui existe entre les deux pays ainsi que l’intensité des activités commerciales. Outre le fait que tous les individus, Haïtiens ou étrangers, venant d’un pays touchés par le Coronavirus devraient être contrôlés dans nos aéroports, le gouvernement devrait également prendre des mesures plus strictes pour protéger la population.
Chaque semaine ont lieu à plusieurs endroits de la frontière haïtiano-dominicaine des marchés dits binationaux dont celui de Ouanaminthe-Dajabón, dans le département du Nord-est. Ces rassemblements sont le point de rencontre d'une multitude de vendeurs et d’acheteurs Haïtiens et Dominicains. Face à la présence de l’épidémie chez nos voisins de l'Est et son caractère très contagieux, une décision de bon sens serait la fermeture temporaire de ces marchés. En effet, le risque de propagation augmente avec de tels rassemblements, ce qu’a compris la Suisse qui a interdit les rassemblements dépassant 1 000 personnes. La France, de son côté, vient d'interdire tout rassemblement de plus de 5 000 individus.
Quant à la frontière terrestre avec la Dominicanie, longue de 375 kilomètres, des mesures devraient être prises également. Le long de cette frontière, sont installés de points de passage officiels à Ouanaminthe, à Belladère, à Malpasse ou encore à Anse-à-Pitre. La ligne frontalière est aussi parsemée de plusieurs dizaines de points de passage non-officiels sur lesquels les gouvernements haïtien et dominicain ont peu de contrôle. Les douanes à la frontière devraient faire l'objet des mêmes mesures que les aéroports. Quant aux points de passage clandestins, il est plus difficile de les contrôler complètement. Néanmoins, il ne serait pas inutile d'intervenir sur ces points en envoyant des fonctionnaires de police patrouiller dans ces zones. Car, ce qui importe avant tout, c'est protéger nos compatriotes face à ce fléau qui serait terrible pour notre pays.