Cette lettre a été adressé au Général Caffarelli. Le Général Toussaint Louverture, emprisonné au fort de Joux demande à Caffarelli d'intervenir pour lui auprès de Napoléon Bonaparte.
Au cachot du Fort Joux, ce 17 vendémiaire an XI
9 Octobre 1802
Général, je vous prie de rafraichir la mémoire du Premier consul à mon égard. Vous savez ma position; ma douleur est grande, ma santé est altérée. Vous m'avez assuré que le Premier consul est humain et plus juste que personne. Je vous crois, mais faites-lui panser à ma réclamation de se prononcer sur mon sort. Je saurais alors sentir l'effet de sa justice. Vous rendrez service à un homme qui est plus malheureux que coupable. Je vous salue sincèrement.
Toussaint Louv.
Je vous prie de me faire un mot de réponse.
Source : Pierre Pluchon, Toussaint Louverture, Fayard, Page 528, Paris.
Nota : Nous avons modifié les fautes contenant dans l'original.