A Monsieur Madiou, historien d’Haïti, Turin 20 Mai 1854
Monsieur,
Une très longue maladie dont j’ai souffert depuis deux ans à Paris, à Nantes et en Italie, a pu seule m’empêcher si longtemps de vous exprimer ma gratitude, mon admiration pour ce grand et difficile travail.
Plus difficile certainement qu’aucune autre histoire, puisque la plus grande majorité des faits ont dû être tirés de la tradition plutôt que des actes qui sans doute n’ont pas été écrits, ou auront péri.
Je saisirai, Monsieur, la première occasion de mon livre me donnera pour exprimer publiquement tout ce que le votre présente d’instruction solide et d’intérêt dramatique.
Recevez mes salutations et l’assurance de mon estime sympathique et fraternelle.
Monsieur,
Une très longue maladie dont j’ai souffert depuis deux ans à Paris, à Nantes et en Italie, a pu seule m’empêcher si longtemps de vous exprimer ma gratitude, mon admiration pour ce grand et difficile travail.
Plus difficile certainement qu’aucune autre histoire, puisque la plus grande majorité des faits ont dû être tirés de la tradition plutôt que des actes qui sans doute n’ont pas été écrits, ou auront péri.
Je saisirai, Monsieur, la première occasion de mon livre me donnera pour exprimer publiquement tout ce que le votre présente d’instruction solide et d’intérêt dramatique.
Recevez mes salutations et l’assurance de mon estime sympathique et fraternelle.