Kwame Nkrumah, père de l'indépendance du Ghana |
Enfin, la bataille est terminée ! Et ainsi, le Ghana, votre pays bien-aimé, est libre pour toujours.
Et encore une fois, je veux profiter de l'occasion pour remercier les gens de ce pays ; les jeunes, les agriculteurs, les femmes qui ont si noblement combattu et gagné la bataille.
Aussi, je tiens à remercier les vaillants anciens militaires qui ont tellement coopéré avec moi dans cette tâche puissante de libérer notre pays de la domination étrangère et de l'impérialisme.
Et, comme je l'ai souligné... à partir de maintenant, aujourd'hui, nous devons changer nos attitudes et nos esprits. Nous devons réaliser que désormais nous ne sommes plus un peuple colonial, mais un peuple libre et indépendant.
Mais aussi, comme je l'ai souligné, cela implique également un travail acharné. Cette nouvelle Afrique est prête à mener ses propres batailles et à montrer qu'après tout, l'homme noir est capable de gérer ses propres affaires.
Nous allons démontrer au monde, aux autres nations, que nous sommes prêts à jeter les bases de notre propre personnalité africaine.
Comme je l'ai dit à l'Assemblée il y a quelques minutes, j'ai souligné que nous allons créer notre propre personnalité et identité africaine. C'est la seule façon de montrer au monde que nous sommes prêts pour nos propres batailles.
Mais aujourd'hui, puis-je vous demander, à tous, que ce jour-là, souvenons-nous tous que rien ne peut être fait sans le soutien et le soutien de Dieu.
Nous avons gagné la bataille et nous nous consacrons à nouveau ... NOTRE INDÉPENDANCE N'A AUCUN SENS SI ELLE N'EST PAS LIÉE À LA LIBÉRATION TOTALE DE L'AFRIQUE.
Allons maintenant, chers Ghanéens, demandons maintenant la bénédiction de Dieu pour seulement deux secondes, et par milliers et par millions.
Je veux vous demander de faire une pause d'une minute et de remercier Dieu Tout-Puissant de nous avoir conduits à travers nos difficultés, nos emprisonnements, nos épreuves et nos souffrances, de nous avoir amenés à la fin de nos ennuis aujourd'hui. Une minute de silence.
Le Ghana est libre pour toujours ! Et ici, je vais demander au groupe de jouer l'hymne national du Ghana.
Remodeler le destin du Ghana, je dépends des millions de personnes du pays, des chefs et du peuple, pour m'aider à remodeler le destin de ce pays. Nous sommes prêts à le ramasser et à en faire une nation qui sera respectée par toutes les nations du monde.
Nous savons que les débuts allaient être difficiles, mais encore une fois, je compte sur votre soutien... Je compte sur votre travail acharné.
Te voir là-dedans... Peu importe jusqu'où mes yeux vont, je peux voir que vous êtes ici par millions. Et mon dernier avertissement à vous est que vous devez rester ferme derrière nous afin que nous puissions prouver au monde que si l'Africain a une chance, il peut montrer au monde qu'il est quelqu'un !
Nous nous sommes réveillés. Nous ne dormirons plus. Aujourd'hui, à partir de maintenant, il y a un nouvel Africain dans le monde !
Source : Université de Sherbrooke, Québec