Loin de tes rivages
Ô Haïti, je me trouve
Loin de ma Patrie dulcinée
Exilé, je suis comme enfermé
Sous un Ciel gris
Un climat vengeur
Celui qui eut raison de Toussaint Louverture
Je suis comme inextricablement enchaîné
Pendant combien de temps encore tiendrai-je ?
Combien faut-il de temps pour rencontrer
Mon paisible hameau de Campêche ?
Où repose ma douce maman !
Les tumultes qui t’assaillent, ô Haïti
En rien n’enlèvent la douceur que tu procures
L’opulence qu’octroie d’autres Cieux
N’est qu’indigence comparée à tes bienfaits
Auteur : Desrivières François, 19 juin 2021