L'attention décente et le respect dus à l'opinion de tous les hommes, et à celle des nations civilisées, exigent que lorsqu'un Peuple qui a été uni à un autre, veut reprendre ses droits, les défendre, et dissoudre ses liens politiques, il déclare avec franchise et bonne foi, les causes qui le poussent à la séparation, de peur que l'on ne croie que c'est l'ambition, ou l'esprit de nouveauté qui le poussent.
Nous croyons avoir démontré avec une constance héroïque qu'il faut souffrir les maux d'un gouvernement, tant qu'ils sont supportables, plutôt que de rendre justice en abolissant les formes ; mais lorsqu'une longue série d'injustices, de violations et de vexations, se poursuivant dans le même but, dénote le dessein de tout réduire au despotisme et à la tyrannie la plus absolue, il devient le droit sacré du peuple, et son devoir, de secouer le joug d'un tel gouvernement, et de fournir de nouvelles garanties, assurant sa stabilité et sa prospérité futures. Car les hommes étant réunis en sociétés dans le seul but de conspirer à leur conservation, qui est la loi suprême, ils ont reçu de la nature le droit de proposer et de solliciter les moyens de l'obtenir ; et pour la même raison, ces principes les autorisent à se prémunir contre tout ce qui pourrait les priver de ce droit, dès que la société est menacée.
Voici pourquoi le peuple de la partie orientale de l'île anciennement connue sous le nom d'Hispaniola ou de Saint-Domingue, usant de son propre pouvoir, poussé par vingt-deux ans d'oppression et entendant de toutes parts les cris de la patrie, a pris la ferme résolution de se séparer à jamais de la République haïtienne, et de se constituer en État libre et souverain. Il y a vingt-deux ans, le peuple dominicain, par une de ces fatalités du destin, subissait l'oppression la plus ignominieuse... Que sa chute ait dépendu de l'ignorance de son véritable intérêt national, ou qu'il se soit laissé emporter par le torrent des passions individuelles, le fait est qu'un joug plus désuet et plus dégradant que celui de son ancienne métropole lui a été imposé. Il y a vingt-deux ans que les peuples sont privés de tous leurs droits, qu'ils sont violemment privés des avantages auxquels ils ont droit, s'ils sont considérés comme agrégés à la République, et qu'ils ne tardent pas à perdre jusqu'au désir de s'affranchir d'un esclavage aussi humiliant !
Quand, en février 1822, la partie orientale de l'île, ne cédant qu'à la force des choses, ne refusa pas de recevoir l'armée du général Boyer, qui, en ami, traversait la frontière de part en part, les Dominicains espagnols ne crurent pas que, par une perfidie si déguisée, il avait manqué aux promesses qui lui servaient de prétexte pour occuper les villages, et sans lesquelles il aurait dû surmonter d'immenses difficultés et peut-être marcher sur nos cadavres si la chance l'avait favorisé. Aucun Dominicain ne le reçut alors sans manifester des signes de sympathie pour ses nouveaux concitoyens : la partie la plus simple des villages qu'il occupait, venant à sa rencontre, crut trouver dans celui qui venait de recevoir dans le Nord le titre de pacificateur, la protection qu'il avait si hypocritement promise. Mais bientôt, à travers le déguisement qui dissimulait les sinistres desseins qu'il apportait avec lui, tous s'aperçurent qu'ils étaient entre les mains d'un oppresseur, d'un tyran féroce !!! En entrant dans la ville de Saint-Domingue, le désordre et le vice entrèrent avec lui en masse ! Perfidie, division, calomnie, violence, délation, usurpation, haine et personnalités jusqu'alors peu communes chez ces peuples innocents. Leurs décrets et leurs dispositions sont le début de la discorde et le signe de la destruction. Par son système désorganisateur et machiavélique, il força l'émigration des principales et des plus riches familles, et avec elles les talents, les richesses, le commerce et l'agriculture ; il écarta de son conseil et des principaux postes, les hommes qui auraient pu représenter les droits de leurs concitoyens, demander le remède aux maux, et exprimer les vraies exigences du pays. Au mépris de tous les principes du droit public et du droit des gens, il réduisit plusieurs familles à l'indigence, en leur enlevant leurs biens, pour les réunir aux possessions de la République, et les donner aux particuliers de la partie occidentale, ou les leur vendre à très bas prix. Il ravagea les champs, dépouilla les églises de leurs richesses, piétina et vilipenda les ministres du culte, leur enleva leurs rentes et leurs droits, et par sa négligence laissa les édifices publics tomber en ruine, afin que leurs gouvernants pussent profiter du butin et assouvir ainsi la cupidité qu'ils avaient apportée de l'Occident. Plus tard, pour donner à ses injustices un semblant de légalité, il fit voter une loi pour que les biens des absents, dont les frères et les proches parents vivent encore dans la misère, entrent dans l'État. Non content de son avarice, d'une main sacrilège il s'attaqua aux biens des enfants de l'Orient ; il autorisa le vol et la fraude par la loi du 8 juillet 1824 ; il interdit la communauté des terres communales qui, en vertu de conventions et pour l'utilité et la nécessité des familles, s'étaient conservées depuis la découverte de l'île, afin d'en tirer parti au profit de son État, pour achever de ruiner l'élevage des animaux et d'appauvrir une multitude de pères de famille. Tout détruire, tout ruiner, tel était l'objet de son insatiable avidité ! Fécond à penser aux maux par lesquels il devait consommer l'œuvre de notre ruine et réduire tout à rien, il mit en place un système monétaire, qui insensiblement réduisit par degrés, les familles, les employés, les marchands et la généralité des habitants, à la plus grande misère. C'est dans ce but que le Gouvernement haïtien a propagé ses principes corrupteurs. Par l'influence de sa politique infernale, il déchaînait les passions, excitait les partis, forgeait des plans détracteurs, établissait l'espionnage, introduisait l'ivraie et la discorde jusque dans les foyers domestiques. S'il s'élevait en espagnol contre la tyrannie et l'oppression, il était dénoncé comme suspect, traîné au cachot, et les uns montaient à l'échafaud pour effrayer les autres, et pour expirer aussitôt les sentiments qui nous avaient été transmis par nos pères. Le pays, combattu et persécuté, ne pouvait trouver d'asile sûr contre les fureurs de la tyrannie que dans le sein d'une jeunesse affligée et de quelques âmes pures qui savaient cacher leurs principes sacrés, pour faire de la propagande, dans des temps plus heureux, et ranimer par l'énergie ceux qui gisaient dans l'abattement et la torpeur. Les vingt et un ans de l'administration pervertie de Boyer s'écoulèrent, pendant lesquels les habitants de l'Orient subirent toutes les privations qu'on ne saurait énumérer : il traita ses habitants plus mal qu'un peuple conquis par la force : il en pressa le jus, en tirant tout le profit qu'il put pour assouvir sa cupidité et celle des siens : Il en a fait des esclaves au nom de la liberté ; il les a obligés à payer une dette qu'ils n'avaient pas contractée comme ceux de la partie occidentale, qui ont profité des biens d'autrui ; alors qu'au contraire, ils nous doivent les richesses qu'ils nous ont usurpées ou détournées. Tel était le triste tableau de cette partie, lorsque le 27 janvier de l'année dernière, les Clés du Sud de l'île poussèrent le cri de la réforme : avec la rapidité d'un feu électrique, le peuple s'enflamma ; il adhéra aux principes d'un manifeste du 1er septembre 1842, et la partie orientale se flatta, mais en vain, d'un avenir plus heureux. Que sa bonne foi atteignit-elle ! Le commandant Rivière, s'est proclamé chef d'exécution interprète de la volonté du peuple souverain ; il a dicté des lois à sa fantaisie ; il a établi un gouvernement sans aucune forme légale, sans compter pour lui, sans aucun des habitants de cette partie qui s'étaient déjà prononcés en faveur de sa révolution ; il a parcouru l'île, et dans le département de Santiago sans motifs légaux, il a rappelé avec douleur, les tristes temps de Toussaint et de Dessalines amenant avec lui un état-major monstrueux, qui a démoralisé partout : Il a vendu les emplois, il a dépouillé les églises ; il a détruit les élections que le peuple avait faites pour se donner des représentants pour défendre ses droits, et ce afin de laisser cette partie toujours dans la misère et dans le même sort et de se donner des candidats qui l'élèveraient à la Présidence bien que sans mandat spécial de ses mandants : C'est ainsi qu'il menaça l'assemblée constituante et que d'étranges communications faites par lui à l'armée sous son commandement, il devint président de la République... Sous prétexte qu'une séparation de territoire était envisagée dans cette partie, par la Colombie, il remplit les cachots de Port-au-Prince des dominicains les plus ardents, dans la poitrine desquels régnait l'amour de la patrie, sans autre aspiration que celle d'améliorer notre sort, et que nous soyons égaux en droits, et que nos personnes et nos biens soient respectés : d'autres, pères de famille, durent s'expatrier pour se libérer des persécutions qui leur étaient infligées. Et lorsqu'il estima que ses desseins étaient accomplis et que l'objectif qu'il s'était proposé était atteint, il les laissa en liberté, sans aucune satisfaction pour les torts ou les préjudices subis. Rien n'a changé dans notre condition : les mêmes outrages, le même traitement de l'administration précédente, les mêmes impôts ou des impôts plus élevés, le même système monétaire sans garantie, qui entraîne la ruine de ses peuples, et une constitution mesquine qui n'apportera jamais le bonheur au pays, ont marqué le sceau de l'ignominie, en nous privant, contre la loi naturelle, de la seule chose qui nous restait en tant qu'Espagnols - notre langue maternelle ! et en écartant notre auguste Religion, afin qu'elle disparaisse de notre milieu : car si, lorsque cette religion d'État, si lorsqu'elle était protégée, elle et ses ministres, étaient méprisés et vilipendés, que ne sera-t-elle pas aujourd'hui entourée de sectaires et d'ennemis ?
La violation de nos droits, de nos coutumes et de nos privilèges, et tant de vexations, ont réveillé en nous notre position, nous ont fait connaître notre servitude et notre abaissement, et les principes du droit des gens tranchent la question en faveur de notre patrie, comme ils l'ont tranchée en faveur des Pays-Bas contre Philippe II en 1581. Sur l'autorité de ces principes, qui oserait insulter la résolution du peuple des Cayes, lorsqu'il s'est levé contre Boyer et l'a déclaré traître à la patrie ? et qui oserait insulter la nôtre, en déclarant la partie orientale de l'île séparée de la république d'Haïti ? Nous n'avons aucune obligation envers celui qui ne nous donne pas les moyens de la remplir : aucun devoir envers celui qui nous prive de nos droits.
Si la partie orientale était considérée comme volontairement incorporée à la République haïtienne, elle devait jouir des mêmes avantages que ceux avec lesquels elle s'était unie ; et si, en vertu de cette union, nous étions tenus de soutenir son intégrité, elle était tenue de son côté de nous donner les moyens de l'accomplir : elle y a manqué, violant nos droits par nous à l'obligation. Si elle est considérée comme soumise à la République, elle doit a fortiori jouir sans restriction de tous les droits et de toutes les prérogatives qui lui ont été concédés ou promis ; or, sans la condition unique et nécessaire de sa soumission, elle est libre et entièrement désobligée ; et les devoirs qu'elle a envers elle-même l'obligent à pourvoir à sa propre conservation par d'autres moyens. Si l'on considère la constitution d'Haïti de 1816, on verra qu'outre l'originalité du cas, qui consiste à donner une constitution bâtarde à un pays étranger qui n'en avait pas besoin, et qui n'avait pas nommé ses députés naturels pour la discuter, il y a aussi une usurpation des plus scandaleuses, parce que les Haïtiens n'étaient pas alors en possession de cette partie, et qu'auparavant, lorsque les Français furent expulsés de la partie française, ils la donnèrent, celle-ci, parce qu'elle n'était pas à eux. Par le traité de Bâle, cette partie fut cédée à la France, puis restituée ou rendue à l'Espagne par la paix de Paris, en vertu de laquelle les Espagnols en prirent possession en 1809, et qui dura jusqu'au 30 novembre 1821, date à laquelle elle fut séparée de la métropole. Lorsque les fils de l'Ouest révisèrent la constitution en 1816, cette partie n'appartenait ni à Haïti ni à la France : le drapeau espagnol flottait sur leurs forteresses, en vertu d'un droit parfait, et de ce que l'île de Saint-Domingue était appelée Haïti par ses indigènes, il ne s'ensuit pas que la partie occidentale, qui fut d'abord constituée en état souverain et reçut le nom de République d'Haïti, soit appelée partie orientale ou orientale, comme en faisant partie intégrante, lorsque la première appartenait aux Français et la seconde aux Espagnols. Ce qui est bien certain, c'est que si la partie orientale appartient à une domination autre que celle de leurs propres enfants, ce serait à la France ou à l'Espagne, et non à Haïti, car nous de l'Est avons plus de droit à dominer ceux de l'Ouest que le contraire, si nous remontons aux premières années de la découverte de l'immortel Colomb. Par conséquent, dans l'hypothèse retenue, il y a une usurpation qui ne légitime le droit de personne, dans un cas comme le nôtre.
Considérant que les vexations et les violences commises en vingt-deux ans contre l'Espagne antérieure l'ont réduite à la plus grande misère et achèveront sa ruine ; que le devoir de sa propre conservation et de son bien-être futur l'oblige à pourvoir à sa sécurité par des moyens appropriés, étant de droit : (qu'un peuple qui s'est volontairement constitué dépendant d'un autre, pour obtenir sa protection, est libéré de ses obligations, dès que ce dernier lui fait défaut, fût-ce par l'impossibilité du protecteur). Considérant qu'un peuple qui est obligé d'obéir par la force et qui obéit, se porte bien, et que lorsqu'il peut résister et qu'il résiste, il se porte mieux. Considérant enfin qu'en raison de la différence des coutumes et de la rivalité qui existe entre les uns et les autres, il n'y aura jamais d'union et d'harmonie parfaites. Les peuples de l'ancienne partie espagnole de l'île de Saint-Domingue, convaincus qu'en vingt-deux ans d'agrégation à la République haïtienne, ils n'ont pu en retirer aucun avantage, et qu'au contraire ils ont été ruinés, appauvris, dégradés, et traités de la manière la plus basse et la plus abjecte, ont résolu de se séparer pour toujours de la République haïtienne, de pourvoir à leur sécurité et à leur conservation, en se constituant, dans leurs anciennes limites, en un État libre et souverain. Dans lequel, et en vertu de ses lois fondamentales, il protégera et garantira le régime démocratique : la liberté des citoyens en abolissant à jamais l'esclavage : l'égalité des droits civils et politiques sans distinction d'origine ou de naissance : la propriété sera inviolable et sacrée : la religion catholique, apostolique et romaine sera protégée dans toute sa splendeur comme celle de l'État ; mais nul ne sera persécuté ni puni pour ses opinions religieuses : La liberté d'impression sera protégée : la responsabilité des fonctionnaires publics sera assurée : il n'y aura pas de confiscation de biens pour crimes ou délits : l'instruction publique sera encouragée et protégée aux frais de l'État : les droits seront réduits au minimum possible : il y aura un oubli total des votes et des opinions politiques exprimés jusqu'à cette date, à condition que les individus adhèrent de bonne foi au nouveau système. Les grades et emplois militaires seront maintenus selon des règles à établir. L'agriculture, le commerce, les sciences et les arts seront également favorisés et protégés, ainsi que la condition des personnes nées sur notre sol, ou celle des étrangers qui viendront l'habiter conformément aux lois. Enfin, nous nous efforcerons d'émettre, le plus tôt possible, une monnaie ayant une garantie réelle et véritable, sans que le public perde la monnaie haïtienne. C'est le but que nous nous proposons par notre séparation, et nous sommes résolus à donner au monde entier le spectacle d'un peuple qui se sacrifiera pour la défense de ses droits et qui sera réduit en cendres et en ruines, si ses oppresseurs, qui se vantent d'être libres et civilisés, veulent nous imposer des conditions plus dures encore que la mort. Si, contre la raison et la justice, ils veulent nous faire transmettre à nos enfants et à notre postérité un esclavage honteux, alors, bravant tous les dangers, avec une fermeté persévérante, nous jurons solennellement devant Dieu et devant les hommes de nous servir de nos armes pour défendre notre liberté et nos droits, ayant confiance dans la miséricorde du Tout-Puissant qui nous protégera heureusement, rendant nos adversaires enclins à une réconciliation juste et rationnelle, évitant l'effusion de sang et les calamités d'une guerre épouvantable que nous ne provoquerons pas ; mais qui sera une guerre d'extermination s'il en est ainsi.
DOMINICAINS! (Sont compris sous ce nom tous les enfants de la partie orientale du pays et ceux qui veulent suivre nos destinées). Par une ferme résolution, montrons-nous les dignes défenseurs de la liberté : sacrifions les haines et les personnalités au nom de la patrie : que le sentiment de l'intérêt public soit le mobile qui nous décide pour la juste cause de la liberté et de la séparation ; avec lui, nous ne diminuons pas le bonheur de la République d'Occident, et nous le faisons nôtre. Notre cause est sainte : nous ne manquerions pas de ressources, outre celles que nous avons sur notre propre sol, car, s'il le faut, nous utiliserons celles que des étrangers pourraient nous fournir en pareil cas. Le territoire de la République dominicaine étant divisé en quatre provinces, à savoir Saint-Domingue, Santiago ou Cibao, Azua à partir de la limite d'Ocoa et Seybo, le gouvernement sera composé d'un certain nombre de membres de chacune d'elles afin qu'elles participent proportionnellement à sa souveraineté. Le gouvernement provisoire sera composé d'une junte de onze membres élus dans le même ordre. Cette junte reprendra tous les pouvoirs jusqu'à ce que la constitution de l'État soit formée, et déterminera les moyens qu'elle jugera les plus appropriés pour maintenir la liberté acquise, et appellera finalement l'un des patriotes les plus distingués au commandement en chef de l'armée, qui devra protéger nos limites, en y ajoutant les subalternes qui pourraient être nécessaires. A l'union dominicaine ! comme le moment opportun se présente de Neiba à Samaná, d'Azua à Monte Cristi, les opinions sont d'accord et il n'y a pas un dominicain qui ne s'exclame pas avec enthousiasme : SÉPARATION, DIEU, PATRIOTE ET LIBERTÉ.
Santo-Domingo et 16 janvier 1844 et 1er jour de la Patrie.
Tomás Bobadilla, M. R. Mella, F. Sánchez, M. Jimenes, Feliz Mercenario, José M. Pérez hijo, Juan Arriaga, Carlos Moreno, Ldo. Valverde, Pedro Bonilla, P. de Castro y Castro, Manuel Cabral, Silvano Puyol, José M. Caminero, Mariano Echavarría, Ramón Echavarría, Angel Perdomo, Bernardo Santin, Juan Santin, Pedro Mena, Juan Ruiz, F. Sosa, Manuel Guerrero, W. Guerrero, Tomás Concha, Jacinto Concha, J. N. Ravelo, P. Valverde, Joaquín Puello, Gavino Puello, W. Concha, J. de la Cruz García, J. Pichardo, Pablo Pichardo, Gabrie J. de Luna, Luis Betances, Joaquín Lluveres, Domingo Rodríguez, C. Rodríguez, J.G. Brea, Jacinto Brea, Antonio Brea, Juan Pina, M. Leguisamon, Narciso Sánchez, Antonio Volta, Ignacio Padua, Pedro M. Mena, M. Aybar, José Piñeyro, Ramón Alonso, Hipólito Billini, E. Billini, José Billini, Fermín Gonzáles, P.A. Bobea, Felipe Alfau, A. Alfau, Julián Alfau, D. Rocha, Nicolás Henríquez, Francisco Continos, Tomás Troncoso, Benito Peres, Nicodemo Peres, Francisco Santelises, Santiago Santelises, Juan Barriento, Manuel Antonio Rosas, Ramón González, Juan Álvarez, Félix María Ruiz, José María Leyba, José María Serra, Fernando Serra, Fernando Herrera, Ignacio Bona, Carlos Gaton, Víctor Herrera, Emeterio Arredondo, Carlos Castillo, Joaquín Gomes, Gregorio Contino, Leonardo Contin, José María Silberio, Gregorio Ramires, Carlos García, Manuel Franco, Manuel María Bello, Narciso Carbonell, Manuel Galván, Emil Palmantier, José Ramón Alvares, Diego Hernandes, José María García, Ramón Ocumares, Antonio Moreno, Alejandro Bonilla, Juan Francisco María Acevedo, Teodoro Acosta, Edoit Lagard, Blas Ballejo, Ysidro Abreu, Juan Vicioso, Justiniano Bobea, Nicolás Lugo, Pedro Díaz, Marcos Rojas, Eusebio Puello, Rafael Rodríguez, Román Bidó, Juan Luis Bidó, Miguel Rojos, Jacinto Fabelo, Manuel Castillo, Ildefonso Mella, Juan Puvbert, Manuel Morillo, Juan Ariza, Pedro Pérez, José Valverde, Baltazar Paulino, José Peña, José Nazario Brea, Toribio Villanueva, Villanueva Padre, Narciso Castillo, Eusebio Pereyra, Juan Alvarez, Esteban Roca, Nolasco Brea, Lorenzo Mañón, Manuel de Regla Mota, José Heredia, Francisco Soñé, Damián Ortis, Valentín Sánchez, Pedro Herrera, Rosendo Herrera, Narciso Ramires Peralta, Pedro Santana, Norberto Linares, Ramón Santana, Juan Contrera, Pedro Brea, Tito del Castillo, Bernabé Sandoval, Juan Rodríguez Pacheco, Jacinto de Castro, José Joaquín Bernal, José del Carmen García, Domingo Báez, Francisco Romero, P. Serón.
Le 17 avril 1825, par voie d’ordonnance le roi de France Charles X reconnaissait l’indépendance d’Haïti, tout en lui imposant une lourde charge. En dépit de la conquête effective de sa liberté, dès 1804, par les armes et le sang, le dernier des Rois de France, en échange de la reconnaissance et de la fin des hostilités, soumettait le peuple d’Haïti à une très lourde indemnité financière, dont le paiement allait s’étaler sur des décennies. Cette décision plaçait alors un prix sur la liberté d’une jeune Nation, qui était ainsi confrontée, dès sa constitution, à la force injuste de l’Histoire.
Aujourd’hui, en ce bicentenaire, il nous faut, ici comme ailleurs, regarder cette Histoire en face. Avec lucidité, courage et vérité. Haïti, est né d’une révolution, fidèle à l’esprit de 1789, qui affirmait avec éclat les principes universels de Liberté, d’Egalité et Fraternité. Ce combat d’Haïti, en harmonie avec les idéaux de la Révolution française, aurait dû offrir à la France et Haïti l’opportunité de faire chemin commun. Mais les forces en mouvement de la contre-révolution depuis 1814, la restauration des Bourbons et de la monarchie ont décidé autrement de l’écriture de l’Histoire.
Reconnaître la vérité de l’Histoire, c’est refuser l’oubli et l’effacement. C’est aussi, pour la France, assumer sa part de vérité dans la construction de la mémoire, douloureuse pour Haïti, qui s’est initiée en 1825.
La vérité de l’Histoire ne doit pas constituer de fracture, elle se doit au contraire d’être ce pont qui permet d’unir ce qui est épars. Dans cet esprit et dans ce but, il nous faut désormais ouvrir tous les espaces de dialogue et de compréhension mutuelle.
En conséquence, en ce jour symbolique, j’entends qu’il soit institué une commission mixte franco-haïtienne chargée d’examiner notre passé commun et d’en éclairer toutes les dimensions. Une fois ce travail nécessaire et indispensable accompli, cette commission proposera aux deux gouvernements des recommandations afin d’en tirer les enseignements et construire un avenir plus apaisé.
Cette commission, composée d’historiens, de nos deux États, aura pour mission d’explorer deux siècles d’histoire, y compris l’impact de l’indemnité de 1825 sur Haïti, d’analyser les représentations et les mémoires croisées de cet épisode entre nos deux pays, et d’aborder les développements de la relation franco-haïtienne au XXème siècle. Elle sera co-présidée par M. Yves Saint-Geours et Mme Gusti-Klara Gaillard Pourchet.
Son travail devra s’inscrire dans une démarche historique de dialogue et d’action. Nous devons penser ensemble les moyens de mieux transmettre cette histoire dans nos deux pays, renforcer la coopération éducative et culturelle, et bâtir une relation renouvelée entre la France et Haïti, fondée sur l’écoute, le respect et la solidarité.
Car au-delà du passé, c’est l’avenir qui nous unit. La France est aux côtés d’Haïti face aux multiples défis du temps présent. Elle continuera de l’être, en soutenant les initiatives en faveur de la sécurité - la priorité absolue à l’heure actuelle - du rétablissement de la justice et de la démocratie, de l’éducation et de la santé, mais aussi du patrimoine et de la culture. Comme la Communauté des Caraïbes et les États-Unis, la France condamne fermement toute tentative de déstabilisation des autorités de transition.
Notre dialogue doit être libre, ouvert, sincère et tourné vers l’avenir. C’est dans cet esprit que nous lançons aujourd’hui ce travail mémoriel commun. La mémoire n’est pas une charge qui obscurcit les consciences, mais une force qui éclaire les esprits. La reconnaissance de la vérité de l’Histoire offre aux Nations la chance exceptionnelle de se bâtir un avenir commun.
Source : Palais de l'Élysée (Présidence de la République française)
Décision de la juge Indira Talwani contre la décision de Donald Trump de révoquer le statut légal des immigrants Haïtiens, Cubains, Nicaraguayens et Vénézuéliens aux États-Unis
À ma patrie
Ô terre sainte où mes aïeux vainquirent,
Sous le soleil des libres destinées,
Tes fils, Haïti, en leurs âmes chainées,
Portent l’élan dont les fers se flétrirent.
Ton sol fertile, où poussent les palmiers,
Garde en son sein le sang des épopées,
Et tes ravins, tes plaines diaprés,
Chantent toujours les exploits des premiers.
De Christophe au Cap, la voix des ancêtres
Résonne encor dans tes murs glorieux,
Et de Pétion les accents radieux
Allument l’âme en nos cœurs et nos êtres.
Tes cieux d’azur, tes mornes qui s’élèvent,
Sont un écrin pour ta noble fierté,
Et dans tes flots, la mer d’éternité
Berce ton nom, que nul temps ne soulève.
Haïti, ô toi, flambeau des nations,
Guide l’espoir des peuples en travail,
Car ton drapeau, sous l’éclat du soleil,
Est un signal pour les générations.
Nota : Charles Moravia, né le 17 juin 1875 à Jacmel, est un dramaturge et poète haïtien majeur du 20e siècle, connu pour son œuvre La Crête-à-Pierrot et son engagement politique, notamment en tant que sénateur et critique de l'occupation américaine d'Haïti.
(Etzer Vilaire, 1901)
IDix hommes noirs, dans l’ombre de la nuit,Dix hommes noirs marchaient dans le réduit,Sous la voûte des cieux que nul astre n’éclaire,Vers un destin fatal, sombre et solitaire.Leur pas était muet, leur cœur lourd de silence,Et dans leurs yeux brillait une étrange espérance.Ils allaient, enchaînés, par un lien de fer,Comme des bêtes traquées au fond d’un enfer.IIDix hommes noirs, fils de la servitude,Dix hommes noirs, proscrits par l’habitude,Leur crime fut d’aimer la lumière du jour,De vouloir respirer l’air libre à leur tour.Ils avaient fui la chaîne, le fouet, la misère,Rêvant d’un horizon plus doux que la pierre.Mais la loi les reprit, cruelle et sans merci,Et les voua au gibet, au suprême défi.IIIDix hommes noirs devant la potence sombre,Dix hommes noirs debout dans la nuit qui sombre,Le bourreau, froid, muet, ajustait le cordon,Et la foule grondait son rauque frisson.Ils regardaient la mort sans plier le genou,Leur âme libre encore, leur front calme et doux.Et dans un dernier cri, vibrant comme un tonnerre,Ils lancèrent au vent leur adieu à la terre.IVDix hommes noirs pendus au bois infamant,Dix hommes noirs, martyrs d’un jour sanglant,Leur sang coula muet sur la glèbe aride,Et la nuit les couvrit d’un voile livide.Mais leur esprit plana sur les champs endormis,Semant dans l’ombre un germe à jamais permis :La liberté, promise aux races futures,Fleurit dans les combats et les dures tortures.VDix hommes noirs, ô spectres vénérés,Dix hommes noirs, aux noms déshonorés,Votre supplice éclaire un peuple qui s’éveille,Et dans vos fers brisés luit une merveille.Car de votre agonie un grand peuple est né,Et sur vos os blanchis le droit s’est couronné.Haïti vous pleure, Haïti vous honore,Vous, les premiers flambeaux de sa libre aurore.
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Jean-Jacques Dessalines, Fondateur de la Patrie La Liberté ou la Mort Gouvernement d’Haïti Au quartier général du Port-au-Prince, le 14 janv...

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